Des cordes? On pense "classe",  "joli " ou "émouvant ", voire sentimental ... Non,  ça n’est pas le propos ici:Un son d’ensemble, polyrythmique et puissant (les cordes - contrebasse/violoncelle/alto/violon - passent par des amplis de guitare/basse électrique) une drum machine aux pulsations implacables réchauffées par de vraies percus, du chant (en anglais) à deux têtes et au racines rock.Pas d’autres instruments  et pas d’emprunts aux styles auquels les cordes sont habituellement dédiées (No classique, no traditionnel ou folk, jazz, disco ou encore nappes pop enjol-iv-euses). Pas de démonstrations virtuoses, pas de sophistication savante des harmonies ou des mélodies.De l'inventif et original, mais délibérément simple, cash, nerveux, urgent, et surtout qui fait bouger les pieds et, pourquoi pas, aussi, le reste du corps.Sonorités de cordes au bord de la crise de nerfs et leurs enchevêtrements rythmiques mêlées aux mélodies et harmonies vocales  voyageant entre lyrisme tribal et somnambulisme: La musique d’Angelfish decay pourrait être située quelque part entre le post modernisme de Micheal Nyman (d’un titre duquel le groupe a fait son nom), l’electro hybride et sous hautes influences du LCD sound system, et l’art-pop/rock du Brian Eno des late 70’s (celui des collaborations avec Bowie ou les Talking Heads).

Angelfish decay, ce sont : Pat Griffiths (Baroque Bordello), Octavio Angarita (Namaste), Maxime Oudry (La Menina Sin Nombre), Olive Perrusson (Olive&Clyde), Stephen Harrisson (Fantazio, Imbert Imbert), Olivier Deparis (Die Bunker, Mami Chan), Lea Claessens (Moon in June, Lazzi), Boris Lamerand (Theorem of Joy) et Liam Morrissey, également excités à l’idée de faire de nouvelles expériences, et impatient d’ emmener le projet à sa destination : la scène.